II-A coeur ouvert...

J'ai chevauché mon fidèle destrier deux années avant que la maladie qui le rongeait mit fin à sa course :

Remontée massive d'huile dans le cylindre gauche. Gasp ! Plus le choix. Fallait opérer!

Je me suis mis à démonter tranquillou le carénage pour avoir accès au entrailles de la bête, et là..AAARG.

Le carénage était en fait fissuré en plusieurs endroits et l'areignée faussée, un pare-cylindre dessoudé... Surement suite à une bonne gammelle.

Donc, fallait que je me dégote un garénage RS, une areignée, des pare-cylindres, les caoutchoucs en plus de la misère que je m'attendais à découvrir à l'intérieur du moulin.

Ceci me découragea quelque peu (j'avoue) et l'épave resta dans son état semi-démontée pas mal de temps (deux ans...méa culpa.).

Pendant ce temps là, notre héros...Heu, je rectifie: notre zéro flane dans les bourses aux pièces et les salons...Sans rien acheter (le vilain), il pense même revendre l'épave en pièces détachées pour tirer un trait dessus (le sélérat), et acheter autre chose de plus b.....t.(le traitre. Et vulgaire en plus de ça).

Et c'est en ces occasions que je découvre le monde merveilleux de w...Des café racer ! Notamment sur le salon "moto légendes" qui est la manifestation à ne pas manquer pour les caféristes en herbe comme moi.

Non pas que je sois passionné de courses moto (quoique pour la crise de la cinquantaine, je me payerais bien quelques tours de circuit...), mais ce qui me botte dans le cafrass c'est de créér sa bécane et de la personnaliser avec du fait-maison au maximum. En respectant tout de même une ligne de conduite, celle des motos de course des années cinquante à soixante-dix. Tout plein de vintage, quoi en fait. Par ce que pour les non-initiés, le café-racer vient de chez les english. Les gaziers des banlieues pauvres, ne pouvant pas se payer une vraie sportive, transformaient des bécanes communes, notamment en les allégeant au maximum, et faisaient des courses de café en café. D'où le nom: café racer. Et voilou, l'explicationne.